Histoire du club

SenNoSen

Suite à la fermeture de la session de karaté à Vénissieux par André Julien, Djamel Bezriche décide de fonder l’Atémi Karaté club en 1982. Pour lui, il s’agit de faire perdurer le karaté dans une ville chère à son cœur.

En 1984, le club change de nom et devient le Sen No Sen Karaté club car le précédent nom créait une confusion avec un club de karaté créé un an auparavant à Feyzin.

Lors d’une assemblée générale de l’association, il est demandé aux élèves de choisir la nouvelle appellation du club. Ceux-ci, après concertation, décident le nom de Sen No Sen car cela correspond à une méthode de travail particulièrement appréciée par Djamel Bezriche et dans laquelle il excelle.

1988-1993 : le premier âge d’or du Sen No Sen Karaté Vénissieux en compétition.

Les premiers jeunes formés au club lui sont restés fidèles et les premiers podiums nationaux récompensent ce travail.

En 1988, Djamel Bezriche emmène trois jeunes aux championnats de France cadets, ils reviennent avec deux titres de vice-champion de France et une médaille de bronze.

En 1989, Stéphane Gothuey et Daniel Di Ruscio sont sélectionnés aux Championnats d’Europe cadets-juniors. Daniel Di Ruscio revient avec une médaille de bronze et est ainsi le premier médaillé international de la jeune association Sen No Sen Karaté Vénissieux.

Le « 5 janvier 1990 », se rappelle avec bonheur Djamel Bezriche, l’équipe junior est Championne de France. C’est l’histoire d’une bande de copains, pas très grand en centimètres, mais qui ont su se sublimer, effacer leurs déceptions individuelles de la veille, pour gagner ensemble.

Ils confirmeront ensuite: vice-champion de France en 1991 et 3e au championnat de France en 1992.

 

 

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Cette faste période reste aujourd’hui essentielle dans la vie du club : un de ces "héros", Stéphane Gothuey est aujourd’hui professeur au club ; les équipes juniors récentes ont su réitérer l’exploit de 1990, en 2006 pour les garçons et en 2008 pour les filles ; surtout, cette dimension collective caractérise particulièrement le Sen No Sen. Chacun est conscient qu’il a besoin de l’autre pour progresser et qu’il doit également aider l’autre sans compter.

Par ailleurs, les orientations données au club par le professeur, le président et le bureau visaient la progression dans l’équilibre traditionnel /compétition, enfants /adolescents /adultes.

Cette ligne de conduite fut bonne car le nombre de licenciés n’a cessé de progresser, jusqu’à une stabilisation, et a toujours permis à chacun de trouver sa juste place au sein de notre association.